Un scandale juridique impliquant Rihanna et Chris Brown éclate chez Warner Bros.
Une bataille judiciaire entre Chris Brown et Warner Bros. fait rage, avec Rihanna prise malgré elle au milieu de cette affaire. La célèbre chanteuse est citée comme preuve contre Brown dans son procès en diffamation contre Warner Bros. pour leur documentaire intitulé « Chris Brown: A History of Violence ». La société de production a soumis plusieurs articles de presse documentant l’agression de Brown sur Rihanna en 2009, y compris sa plaidoirie de culpabilité et les séances de counseling ordonnées par la cour qui ont suivi.
Selon l’équipe juridique de Warner Bros., ces articles soutiennent leur argument selon lequel le documentaire, pour lequel Brown poursuit en diffamation, est protégé par les lois sur la liberté d’expression.
**Les preuves de Warner Bros.**
Warner Bros. ne s’arrête pas à Rihanna pour étayer leur argument, bien que son cas soit le plus connu concernant la violence de Brown envers les femmes. Ils ont également soumis des articles sur la relation de Brown avec Karrueche Tran, qui a obtenu une ordonnance restrictive de cinq ans contre lui en 2017. De plus, ils ont inclus des rapports sur une altercation physique avec le chanteur Frank Ocean.
Même avant de soumettre les montagnes de preuves pour étayer leur revendication, Warner a publié une déclaration en avril selon laquelle les commentaires du documentaire étaient protégés par la liberté d’expression. L’équipe juridique du géant du divertissement a affirmé que la plainte de Brown manquait de fondement, et que les déclarations faites dans le documentaire étaient soit prouvables, soit non préjudiciables sur le plan légal.
Chris Brown a nié les accusations de inconduite sexuelle et rejette les allégations le décrivant comme un « violeur en série et abuseur sexuel ». Il réclame 500 millions de dollars de dommages-intérêts dans son procès contre Warner Bros. et les producteurs du documentaire, promettant de faire don des fonds aux survivants d’abus sexuels s’il gagne.
