Boycott de plus de 120 artistes au festival en soutien

Boycott de plus de 120 artistes au festival en soutien à la Palestine

Un quart des artistes programmés au festival britannique The Great Escape, qui a lieu actuellement à Brighton, ont annulé leur participation. La raison en est qu’un des sponsors du festival aurait augmenté ses investissements dans des sociétés qui fournissent des armes à Israël.

The Great Escape est un festival britannique qui met en avant de nouveaux talents musicaux à Brighton depuis 2006. Plus de 500 artistes se produisent sur différentes scènes devant un public composé de managers, programmateurs, labels, tout au long des quatre jours de festivités.

Cette année, un quart des groupes programmés ont décidé de boycotter The Great Escape, qui se déroule jusqu’au samedi 18 mai, en raison du sponsoring de Barclays Bank, accusé d’investir dans des sociétés fournissant des armes à Israël.

Une lettre ouverte signée par des artistes tels que Idles, Massive Attack, Brian Eno, a demandé aux organisateurs du festival de rompre leur contrat avec Barclays Bank, accusé de financer l’attaque d’Israël contre les Palestiniens. Plus de 1200 groupes, dont Squid, The Psychotic Monks, UTO, Corridor, ENOLA, Girl Ray, ont soutenu cette initiative.

En conséquence, plus de 120 groupes initialement prévus pour The Great Escape ont annulé leur participation, malgré l’opportunité que représente ce festival britannique en tant que tremplin pour les nouveaux talents. Parmi eux se trouvent Lambrini Girls, En Attendant Ana, Alfie Templeman, The Menstrual Cramps, Picture Parlour, Cordelia, Hongza.

Des artistes comme Jarvis Cocker de Pulp ont rejoint le boycott, annulant des événements prévus dans le cadre du festival. Massive Attack a réaffirmé son soutien aux artistes boycottant le festival, en soulignant que la musique est à vendre mais pas l’humanité et la moralité des artistes.

Certains artistes préfèrent reverser leur cachet à des associations, comme le duo Big Special qui se produira malgré le boycott et donnera l’intégralité de son cachet au Fonds de secours aux enfants palestiniens. Ils estiment que ce n’est pas la faute du consommateur si des mains ensanglantées détiennent le monopole, et affirment que sortir du système reviendrait à se bannir soi-même.

Laisser un commentaire