Le collectif congolais Kokoko! propose un DIY audacieux qui mélange habilement la musique punk avec une énergie suffisante pour faire passer la danse à la transe.
### Une nouvelle vague musicale
Les labels indépendants qui sortent des sentiers battus et mettent en avant des artistes d’Afrique méritent d’être salués. Des maisons de disques comme Partisan Records, Wedge et City Slang ont ouvert leurs portes à des musiciens africains, bien avant l’engouement actuel pour l’afrobeat, en cherchant des artistes avec des influences et des références différentes.
Transgressive Records, maison mère de Damon Albarn et des Foals, a été un tremplin pour Kokoko! depuis la sortie de leur premier EP « Liboso » en 2018. En cinq titres, le collectif a su proposer une musique complexe et originale, loin des standards habituels du dancefloor.
### Une musique en mouvement
Kokoko! ne regarde jamais en arrière depuis ses débuts. Leur musique, née de l’effervescence nocturne de Kinshasa, est pleine de frénésie et d’hédonisme, poussant les auditeurs à bouger et à ressentir une énergie punk et des textures électroniques uniques. Leur dernier projet, « Butu », regorge de mélodies intenables et d’idées poussées à leur paroxysme.
Des titres comme « Bazo Banga », « Mokili » ou « Kidoka » sont une invitation à la folie de Kinshasa, avec des éléments percussifs DIY et des beats synthétiques qui transforment la musique en une expérience dansante et envoûtante.
### Conclusion
Kokoko! continue de repousser les limites de la musique avec un mélange innovant d’influences et de sonorités. Leur album « Butu », sorti le 5 juillet chez Transgressive Records/PIAS, est une véritable expérience musicale à ne pas manquer.