Jon Hopkins, le prodige de l’électro en quête de fusion
Jon Hopkins, artiste électronique aux multiples talents, a su se démarquer au fil des vingt dernières années en explorant des territoires musicaux variés. Que ce soit à travers ses albums solo, ses performances en live dans les plus grands festivals, ses collaborations avec des artistes renommés tels que Brian Eno ou Coldplay, ses bandes originales pour le cinéma, ou ses créations pour le monde de l’art et de la mode, Hopkins ne cesse de repousser les frontières de son art. Son objectif : fusionner l’énergie de l’acid house avec la profondeur de l’ambient.
Une passion pour les synthétiseurs depuis l’enfance
Dès l’âge de 8 ans, Jon Hopkins est tombé amoureux des synthétiseurs en écoutant des groupes comme Depeche Mode et les Pet Shop Boys. Ces machines sont devenues pour lui le matériau de ses créations sonores et mentales, se déployant dans l’espace tel un morphing immersif.
Exploration entre introspection et transe
Après des albums tels que le brillant Singularity (2018) et Music for Psychedelic Therapy (2021), Jon Hopkins continue sur sa lancée avec Ritual. Ce morceau, d’une durée de quarante-et-une minutes, propose une expérience quasi-mystique, mêlant techno granuleuse, basses hypnotiques, beats en écho, et mantras envoûtants. Une véritable célébration spirituelle qui invite à l’introspection et à la transe, rappelant des références telles que E2-E4 (1981).
Jon Hopkins cherche à immerger son public dans un voyage psychédélique, à la croisée du shoegaze et de la musique électronique. Avec Ritual, il pousse ses auditeurs à lâcher prise et à se laisser emporter par les vagues sonores intenses et envoûtantes.
Ritual (Domino/Sony Music) sortira le 30 août.