Fat Dog – WOOF. (Domino/Sony Music)
Cet album fantastique est un véritable collage d’influences, avec un début percutant (« It’s fucking Fat Dog » crié en intro), un point culminant (Kings of the Slugs, bien sûr !) et une fin dramatique (le monologue And So It Came to Pass) qui emporte l’auditeur dans un tourbillon extravagant de sons mêlant rock, hip-hop, prog et musiques énergiques inspirées des raves et des fanfares. Joe Love conclut en disant : « On aime simplement quand les choses débordent du cadre. Notre rêve ? Que des gens hurlent nos paroles en piquant des télés lorsque l’apocalypse viendra. »
Par Maxime Delcourt
Mercury Rev – Born Horses (Bella Union/PIAS)
Construit autour de poèmes écrits par le chanteur et guitariste Jonathan Donahue, Born Horses fait surgir des sonorités symphoniques teintées de jazz et d’ambient, où l’émotion fragile est palpable (notamment dans les intenses Your Hammer, My Heart et A Bird of No Address). Si l’onirisme se transforme en introspection, Mercury Rev reste imprévisible, toujours au-delà du rêve.
Par Valentin Gény
Max Richter – In A Landscape (Decca Records/Universal)
Cet album met en avant la simplicité, avec des claviers réduits à l’essentiel (piano, synthétiseur Minimoog, orgue Hammond) et un quintette à cordes et un vocodeur pour créer des morceaux méditatifs. Ces compositions sont les premières enregistrées dans le studio écoconscient de Max Richter, créé dans l’Oxfordshire avec son épouse plasticienne Yulia Mahr.
Par Sophie Rosemont
Nala Sinephro – Endlessness (Warp/Kuroneko)
Nala Sinephro mise sur l’omniprésence de l’arpège pour créer des éclats mélodiques dans un style unique. Son approche de la harpe est iconoclaste et elle parvient à susciter des émotions avec virtuosité, s’inscrivant dans la lignée d’artistes comme Pharoah Sanders et Kaitlyn Aurelia Smith.
Par Rémi Boiteux
Toro y Moi – Hole Erth (Dead Oceans/Modulor)
Toro y Moi propose un album personnel et captivant, s’éloignant des tendances pour offrir une collection de pop songs authentiques. Son passion pour les découvertes musicales reste intacte, captant l’air du temps tout en préservant son identité artistique.
Par Théo Dubreuil