**Le MLC défie Spotify en justice pour ses pratiques de regroupement**
Le Mechanical Licensing Collective demande officiellement à un tribunal fédéral de reconsidérer son rejet en janvier d’une plainte très médiatisée visant la frénésie de regroupement de Spotify.
Récemment, le MLC a soumis cette motion de réexamen, après qu’un juge fédéral ait rejeté la plainte pertinente avec préjudice il y a environ deux semaines.
La confrontation en salle d’audience, centrée sur la décision unilatérale de Spotify de reclasser ses abonnements principaux aux États-Unis en tant que bundles, est désormais bien connue.
Le MLC et plusieurs autres s’attaquent à cette décision, qui, en raison de différences clés dans la manière dont les revenus groupés sont traités, a débloqué plus de 100 millions de dollars d’économies de redevances pour la plateforme de streaming et a entraîné un certain nombre de changements profonds.
**Une bataille juridique en cours**
L’entité argumente en termes plus longs que le principal niveau de musique-livre audio de Spotify ne constitue pas un bundle selon le langage de la loi. Le plaignant a également critiqué le timing de l’extravagance du regroupement ainsi que l’échec présumé des livres audio à offrir plus qu’une « valeur symbolique » aux abonnés.
Alors que le tribunal a clairement exprimé le mois dernier son désaccord, le MLC estime qu’il devrait reconsidérer la décision ou permettre la modification de la plainte.
Selon le Mechanical Licensing Collective, le tribunal a commis une erreur en considérant que Spotify Premium était un bundle malgré la disponibilité des livres audio avant que le pivot de classification en bundle ne soit officiellement effectué.
Enfin, même si le tribunal ne reconsidère pas sa motion de rejet, il devrait quand même annuler le jugement pour permettre au MLC de modifier son action, selon le nouveau document juridique soumis.
**Des enjeux financiers importants**
Le MLC a indiqué que l’action retravaillée se concentrerait sur les prétendues sous-évaluations des redevances par Spotify, même selon la formule de regroupement.
Selon le MLC, le prix de 9,99 $ utilisé dans les calculs de regroupement pour un forfait exclusivement audio est invalide, ce qui signifierait que Spotify doit des millions en redevances.
En conclusion, le MLC affirme que l’inflation incorrecte du prix de la composante livre audio de Premium par Spotify a entraîné une sous-évaluation significative des redevances versées au MLC.