Depuis la disparition du dernier mythe du cinéma français, de nombreuses personnes redécouvrent la pochette emblématique du classique absolu des Smiths, illustré par un portrait d’Alain Delon dans le film « L’Insoumis » d’Alain Cavalier. Retour sur cette alliance entre la musique et le cinéma.
En 1986, un an après la sortie de « Meat is Murder », déjà culte, « The Queen is Dead » consacre l’un des plus grands groupes de pop indépendante anglaise de tous les temps : The Smiths. L’album contient des morceaux incontournables tels que « Panic », « Bigmouth Strikes Again », « There is a Light That Never Goes Out » ou encore « I Know It’s Over », tous témoignant de la parfaite harmonie entre les paroles de Morrissey et les mélodies de Johnny Marr, créant un romantisme à la fois exalté et mélancolique.
La pochette de « The Queen is Dead » est également un élément culte, mettant en avant Alain Delon dans une image tirée du film « L’Insoumis ». Ce long métrage de 1964, réalisé par Alain Cavalier, met en scène Delon dans le rôle d’un soldat français en Algérie, confronté à des dilemmes moraux et à une romance interdite. Malgré la censure subie par le film, il reste un témoignage marquant de l’iconographie de Delon.
L’acteur avait donné son accord pour l’utilisation de son image sur la pochette de l’album, malgré sa réticence quant au titre. Cette collaboration entre la musique et le cinéma contribue à magnifier l’image de Delon, immortalisant l’acteur dans sa jeunesse avant ses controverses ultérieures. Une rencontre entre deux mondes artistiques qui transcende les frontières de la culture populaire.
De la passion amoureuse à la piété religieuse, de l’idylle à la mort, « The Queen is Dead » et « L’Insoumis » offrent une vision unique de l’esthétique delonienne, mêlant glamour et drame. Une exploration fascinante de l’art et de la beauté à travers les époques et les genres artistiques.