Une nouvelle ère pour Low avec « White Roses, My God »
Les derniers albums de Low, « Double Negative » (2018) et « Hey What » (2021), ont marqué un tournant dans la carrière du duo formé par Mimi Parker et Alan Sparhawk à Duluth, Minnesota, dans les années 1990. Ces œuvres ont transporté les auditeurs dans un voyage tumultueux vers l’infiniment petit, explorant des territoires sonores inédits.
Exploration de nouveaux horizons sonores
Avec une approche plus électronique, Low a plongé au cœur de l’atome, alternant entre des zones de turbulences claustrophobiques et des moments de plénitude en apesanteur. Mimi et Alan ont su fusionner leurs voix émouvantes avec des compositions spacieuses et souvent sombres, repoussant les limites de leur créativité.
Alan Sparhawk se réinvente avec « White Roses, My God »
Après la disparition de Mimi en 2022, la question de la poursuite de Low s’est posée. Avec « White Roses, My God », Alan Sparhawk trouve une nouvelle direction en adoptant une voix ultra-pitchée, accompagnée de synthétiseurs et de boîtes à rythmes. Chaque chanson de l’album est minutieusement travaillée, explorant des fréquences cybernétiques et des textures sonores inédites.
En quête d’une étincelle de chaleur humaine dans un monde sans amour ni espoir, Alan Sparhawk nous invite à plonger dans un univers sonore captivant et accrocheur. « Can you feel something here? » résonne comme un mantra désespéré, soulignant la quête de sens et d’émotion qui traverse l’album.
White Roses, My God (Sub Pop/Modulor). Sortie le 27 septembre.