Albums folk de Myriam Gendron et Peter Deaves

Albums folk de Myriam Gendron et Peter Deaves

Deux albums de style principalement folk ont illuminé nos récentes semaines d’une lueur réconfortante : « Mayday » de la chanteuse québécoise Myriam Gendron et « Ceol Agus Gra » de l’artiste anglais Peter Deaves. Voici un aperçu de ces deux albums.

« Myriam Gendron – Mayday » :
« Mayday » n’est pas un cri de détresse, mais plutôt une bouée de sauvetage. La musique de Myriam Gendron, originaire du Québec mais souvent déracinée de l’Ontario, guérit, répare et embellit nos solitudes mélancoliques. Son troisième album, après « Not So Deep as a Well » (2014) et « Ma délire – Songs of Love, Lost & Found » (2022), éclaire les paysages nord-américains d’une lumière automnale captivante. Résolument folk, cet album, plus orchestré que ses prédécesseurs, mêle l’intime à la grande histoire des migrations humaines. Myriam Gendron, avec sa voix poignante, démontre que le folk reste un médium privilégié pour transmettre et se souvenir. Les chansons de cet album, chantées en français et en anglais, abordent des thèmes intemporels tels que la terre, la douleur, la mort et le temps qui passe.

« Peter Deaves – Ceol Agus Gra » :
« Cele Agus Gra » signifie « musique et amour » en gaélique selon le communiqué de presse (information non vérifiée). Ce premier album de Peter Deaves, un artiste de Liverpool installé à Paris, est un bijou de folk cristallin mêlant pop et country. Inspiré par des légendes comme Townes Van Zandt et J.J. Cale, Deaves évoque ses racines celtes et son enfance à Liverpool à travers des chansons poignantes. L’album, imprégné de l’esprit des Beatles et de l’ambiance des honky tonks de Nashville, parle d’héritage, de terre et du temps qui s’écoule. Avec une sérénité admirable, Peter Deaves se démarque dans un monde en perpétuel mouvement.

En somme, ces deux albums offrent un regard poignant sur l’héritage, la nostalgie et l’humanité, tout en captivant l’auditeur avec leur son folk envoûtant.

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