Annie-Claude Deschênes : Une nouvelle aventure musicale
Connue pour son implication dans les groupes punk montréalais Duchess Says et Pypy, la chanteuse et musicienne Annie-Claude Deschênes se lance dans une nouvelle aventure avec la sortie de son premier album solo. À quarante ans, elle explore un univers électronique, loin de ses précédentes expériences musicales.
Dans une conversation téléphonique entre Montréal et Paris, Annie-Claude Deschênes partage ses influences musicales, citant des artistes tels que Kraftwerk, Steve Reich, Ike Yard, Herbie Hancock et le Velvet comme ses préférés. Après des années passées à jouer dans des groupes punk, elle ressent le besoin d’explorer de nouveaux horizons. C’est ainsi qu’elle se lance dans la composition de son premier album solo, mêlant des sons de couteaux, de fourchettes et de blenders à des boucles électroniques.
Un premier album prometteur chez Italians Do It Better
Grâce à Megan Louise, la chanteuse de Desire, Annie-Claude Deschênes publie son premier morceau, « Electric Light », sur la compilation After Dark 4 (2022) d’Italians Do It Better. C’est alors que Johnny Jewel, le fondateur du label, lui propose d’arranger et de mixer les chansons de son premier album solo, Les Manières de table. Ce disque novateur mêle musique électronique et arts de la table, offrant ainsi une expérience artistique complète.
Les titres de l’album, tels que « Menace minimale » et « Phones », explorent des thèmes contemporains tels que notre dépendance aux smartphones. Annie-Claude Deschênes, avec sa voix enjouée et son talent indéniable, renoue avec ses racines musicales en composant principalement avec des claviers. Elle revendique également son identité francophone en mêlant anglais et français dans ses chansons, s’inspirant de ses influences telles que Lizzy Mercier Descloux, Elli & Jacno et Les Tueurs de la Lune de Miel.
Un retour aux sources pour une artiste singulière
Les Manières de table est disponible depuis le 5 avril et Annie-Claude Deschênes se produira en concert au Trabendo, à Paris, le 23 mai, dans le cadre de la soirée Italians Do It Better. Son échappée solitaire électronique est un retour aux sources pour cette artiste talentueuse, qui trouve dans la musique un moyen d’expression unique et authentique.