Le PDG du groupe Universal Music, Lucian Grainge. Crédit photo : UMG
La hausse des revenus de la musique en streaming : Universal Music Group (UMG) en croissance a généré 3,30 milliards de dollars/2,90 milliards d’euros au cours du premier trimestre de 2025, avec une augmentation de 11,5% des revenus d’abonnement par rapport à l’année précédente.
C’est ce que révèle le bilan des résultats du premier trimestre de la major, qui indique environ 2,55 milliards de dollars/2,24 milliards d’euros (en hausse de 12,7 % d’une année sur l’autre) de revenus enregistrés pour la période de trois mois. Comme d’habitude, la majeure partie de la somme (1,83 milliard de dollars/1,61 milliard d’euros, en hausse de 9,5 % d’une année sur l’autre) provient du streaming.
Dans cette tranche de 1,61 milliard d’euros, les revenus publicitaires ont contribué pour 402,15 millions de dollars/353 millions d’euros (en hausse de 2,9 % d’une année sur l’autre), par rapport à 1,42 milliard de dollars/1,25 milliard d’euros pour la catégorie d’abonnement susmentionnée, a relayé UMG.
Dans le contexte des augmentations de prix du streaming, des problèmes persistants de monétisation freemium et de l’approche agressive de la société en matière d’acquisitions, les chiffres ne sont pas vraiment surprenants.
Plus intéressant encore, étant donné l’obsession « centrée sur l’artiste » d’UMG, le partenaire de Modern Sky a reconnu une « croissance à deux chiffres des revenus de quatre de nos principaux partenaires DSP » pour le premier trimestre. (Ici, « majeur » fait référence aux dix premiers ; le directeur numérique en chef Michael Nash a précisé qu’UMG a également connu des hausses de revenus à deux chiffres au premier trimestre avec trois de ses cinq principaux partenaires DSP.)
Pendant ce temps, le propriétaire de A-Sketch a identifié des pics de revenus d’abonnement à deux chiffres au Japon, en Allemagne, en Chine et au Mexique sur le trimestre.
Chacun de ces pays s’est hissé dans les dix premiers marchés d’UMG en termes de revenus d’abonnement, ont souligné les cadres. Cela soulève, entre autres choses, des questions sur la trajectoire précise de croissance des revenus de plusieurs secteurs musicaux émergents. Mais cette discussion est mieux reportée à une autre occasion.
Pour compléter le côté enregistré, où les revenus du fitness étaient « stables », Universal Music a attribué 45,56 millions de dollars/40 millions d’euros (en baisse de 13 % d’une année sur l’autre) aux téléchargements permanents, 341,77 millions de dollars/300 millions d’euros (en hausse de 17,6 % d’une année sur l’autre) à la vente de vinyles et d’autres formats physiques, et 337,19 millions de dollars/296 millions d’euros (en hausse de 33,3 % d’une année sur l’autre) aux licences.
Une poussée de synchronisation et « des revenus live solides sur certains marchés » ont alimenté la montée des licences, selon UMG, qui a vanté les meilleures ventes du trimestre avec Kendrick Lamar, Sabrina Carpenter, Lady Gaga, The Weeknd et Mrs. Green Apple.
(L’augmentation des revenus live ne s’est pas traduite par une augmentation des ventes de marchandises, qui se sont élevées à 127,56 millions de dollars/112 millions d’euros, en baisse de 1,8 % d’une année sur l’autre, au cours du trimestre.)
Passant à l’édition, la société a dévoilé des revenus de 632,22 millions de dollars/555 millions d’euros (en hausse de 11,9 % d’une année sur l’autre). Chaque sous-catégorie, à l’exception de la performance (qui est restée stable d’une année sur l’autre à 129,84 millions de dollars/114 millions d’euros) et du numérique (totalisant 386,11 millions de dollars/339 millions d’euros, en hausse de 19,4 % d’une année sur l’autre), a connu une croissance modeste.
Dans l’ensemble, UMG a enregistré une amélioration de 11,8 % d’une année sur l’autre de l’EBITDA ajusté (752,78 millions de dollars/661 millions d’euros) pour le premier trimestre de 2025. Lors de la séance de trading d’aujourd’hui, l’action Universal Music (UMG sur l’Euronext Amsterdam) a vu sa valeur légèrement baisser à 28,48 dollars/25,01 euros par action.
Par ailleurs, dans le rapport sur les résultats et l’appel correspondant, UMG n’a pas divulgué beaucoup de détails significatifs. Mais les dirigeants ont réitéré leurs plans pour une autre série d’efforts de « réorganisation organisationnelle stratégique » cette année – faisant référence à des réductions totalisant 142,26 millions de dollars/125 millions d’euros.
Enfin, les dirigeants d’Universal Music ont choisi de se concentrer sur les commentaires positifs de Spotify concernant un niveau Super-Premium – et non sur l’indifférence récente du service de streaming à cette offre.