Cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques Paris 2024 : 4 performances

Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques Paris 2024 : 4 performances puissantes

Christine and The Queens revisite « Je ne regrette rien »

Comme d’autres artistes avant lui tels que Zaho de Sagazan ou Yseult, Christine and The Queens a revisité un classique de la musique française. Le chanteur s’est approprié « Je ne regrette rien » d’Édith Piaf d’une manière unique. Surplombant l’Obélisque et perché sur une rangée de pianos à roulettes alignés, Christine and The Queens illumine ce remix, plus dépouillé lyriquement et donc parfait pour les expérimentations artistiques dont il a le secret. Entouré d’une troupe de danseurs, il crée un ballet grandiose et éclectique. Le tableau est tout simplement magnifique.

Lucky Love enflamme la scène

Les artistes en situation de handicap atteignant une renommée équivalente à celle de Lucky Love sont rares en France. C’est donc tout naturellement que cette sensation de la pop française a été invitée à interpréter sa chanson « My Ability ». Qualifiée de « ballade mélancolique et pop sur le genre et les normes corporelles » sur le compte Youtube de France TV, la performance de Lucky Love, dans une scénographie épurée aux tons jaune et orange, a suspendu le temps grâce à l’union du chœur de chanteurs et à la grâce de ses danseurs.

Sébastien Tellier célèbre « La Ritournelle »

Pour fêter l’anniversaire de son morceau emblématique, Sébastien Tellier s’est vu offrir la scène parfaite pour interpréter « La Ritournelle ». Avec sa casquette strassée et ses lunettes noires, l’artiste a donné un nouveau souffle à ce titre qui a marqué une génération il y a 20 ans.

Luan Pommier, la voix de l’hymne des Jeux paralympiques

Si une prestation devait être retenue parmi toutes celles qui ont eu lieu sur la place de la Concorde ce soir-là, ce serait celle de Luan Pommier. Chanteuse et pianiste guadeloupéenne, malvoyante de naissance, elle a interprété l’hymne des Jeux paralympiques. À seulement 24 ans, la soprano, seule avec son piano et vêtue d’une robe blanche, a transporté le public dans un espace-temps encore inexploré avec sa voix angélique.

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