John Mayall, musicien emblématique du blues britannique, est décédé à l’âge de 90 ans dans sa maison en Californie le 22 juillet. Sa famille a confirmé la triste nouvelle sur sa page Facebook, révélant que ses problèmes de santé l’avaient contraint à arrêter ses concerts, le conduisant finalement à une paisible fin.
Originaire de Manchester, Mayall s’est installé à Londres en 1963 après avoir abandonné sa carrière de graphiste pour se consacrer entièrement à la musique blues. Il a fondé les Bluesbreakers, groupe qui a compté des guitaristes renommés tels qu’Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor, et a contribué à populariser ce genre musical en Angleterre.
En 1968, il a déménagé en Californie, continuant à perfectionner son art et à propager sa passion pour le blues. Malgré l’absence de tubes à son actif ou de récompenses majeures, Mayall a laissé une empreinte indélébile sur la scène musicale, en formant de nombreux talents et en influençant des artistes tels que les Rolling Stones.
Sa discographie, comprenant des albums phares comme « Blues Breakers with Eric Clapton » (1966) et « Blues From Laurel Canyon » (1968), a marqué l’histoire du blues britannique. Son engagement indéfectible envers la musique et son amour pour le blues resteront gravés dans la mémoire de ses fans et de ses pairs.
La communauté musicale a pleuré la perte de John Mayall, saluant son héritage et son rôle de pionnier dans le blues britannique. Son influence perdurera à travers sa musique intemporelle et son engagement envers un genre musical qu’il chérissait tant.