Kevin Liles, qui a pris des mesures pour demander officiellement le rejet d’une poursuite pour agression sexuelle déposée contre lui par une plaignante nommée Jane Doe. Crédit photo : Maryland GovPics
Kevin Liles, co-fondateur d’Universal Music Group (UMG) et de 300 Entertainment, cherche à faire rejeter une poursuite pour agression sexuelle déposée par une plaignante nommée Jane Doe.
Le label majeur et l’ancien cadre de Warner Music (qui était un dirigeant chez UMG’s Def Jam ainsi que chez Island Def Jam dans les années 90 et au début des années 2000) ont fait ces demandes dans des lettres séparées adressées au juge en charge du dossier.
Se concentrant d’abord sur les allégations elles-mêmes, la plaignante a initialement porté plainte au niveau de l’État en février dernier. Selon la plaignante représentée par Pfau Cochran Vertetis Amala, elle a commencé à travailler chez Island Def Jam vers 1999.
Peu de temps après, « Liles a commencé à la harceler sexuellement, en faisant des commentaires dégradants et insultants sur son genre, son corps et son apparence », selon la plainte initiale.
Les agissements présumés « ont escaladé » pour devenir physiques entre 2000 et 2002, lorsque la plaignante aurait été « abusée sexuellement, agressée et violée par » Liles.
En ce qui concerne la participation d’UMG à l’affaire, le label est confronté à des allégations de « permis, d’aide, de complicité, de ratification et de facilitation… du harcèlement sexuel, de l’agression et du viol. »
Responsabilité et procédures légales en cours
En tenant compte de ce dernier point, Universal Music, représenté par Pryor Cashman dans sa lettre au juge, a mis en avant la responsabilité des actions alléguées d’agression sexuelle sur Liles lui-même.
« De plus, UMGR [UMG Recordings] ne peut être tenu responsable des actions alléguées de M. Liles », a écrit l’avocat de l’entreprise. « En supposant qu’il ait commis les actes allégués, UMGR est une maison de disques et les actes allégués n’étaient indiscutablement pas liés à une activité professionnelle d’UMGR. »
Le label a également exprimé la conviction (en de nombreux termes) que la plainte est prescrite. Sans entrer dans les détails juridiques ici, la victime alléguée poursuit son action en vertu de la loi de la ville de New York sur la protection des victimes de violence motivée par le genre.
Avec cette loi, le Conseil de la ville de New York aurait ouvert une « fenêtre de réexamen » de deux ans pour les plaintes pour agression sexuelle. Plus longue que (et, selon les défendeurs, préemptée par) la fenêtre de réexamen établie en vertu de la loi de l’État sur les survivants adultes, cette période aurait pris fin en février 2025.
Passant à la lettre de Liles, représenté par Williams & Connolly, après avoir vanté la carrière de l’exécutif (« l’un des membres les plus respectés de l’industrie musicale »), son conseil a critiqué la « plainte manifestement fausse et tardive ».
La plaignante « ne fournit aucune base factuelle pour ses allégations sensationnalistes », selon le texte, et, entre autres choses, elle omet « d’expliquer quand ces actes présumés ont eu lieu, où dans les bureaux d’UMG ils ont eu lieu, d’identifier une seule personne à qui elle a rapporté ces informations, ou qui était présente. »
En ce qui concerne la suite des événements, Kevin Liles et Universal Music demandent tous deux une conférence préalable à la motion concernant leurs intentions de déposer formellement une demande de rejet.