Il est indéniable que le succès et la célébrité peuvent parfois être toxiques. Entre le rythme effréné des tournées, les pratiques cupides de l’industrie musicale, et les fans parfois excessifs, les artistes, en particulier les femmes, peuvent se retrouver dans des situations délicates.
Une nouvelle génération de musiciennes a décidé de ne plus se plier à ces contraintes et de définir leurs propres limites. Un exemple récent est celui de Clairo, qui a récemment réagi à des comportements irrespectueux de certains de ses fans lors d’un concert à Portland. Elle a pris la parole pour demander aux hommes présents de cesser de crier pendant ses performances et de respecter les autres spectateurs.
Chappell Roan a également pris position contre le harcèlement et les comportements inappropriés de certains de ses fans, exprimant son refus de tolérer de tels comportements. Elle a rappelé que les femmes ne doivent rien à personne et méritent d’être respectées dans tous les aspects de leur vie.
Enfin, Adele a réagi avec fermeté à des commentaires homophobes lors d’un de ses concerts, montrant qu’elle ne tolère pas l’intolérance et qu’elle est prête à intervenir pour défendre ses valeurs. Ces exemples montrent que les musiciennes d’aujourd’hui sont de plus en plus conscientes de leur pouvoir et de leur capacité à fixer leurs propres limites.
Une déclaration forte contre le harcèlement sexuel lors d’un concert de Sprints
Assister à une agression sexuelle en direct peut être difficile à gérer sur le moment, surtout lorsque les mots se transforment en gestes. En avril dernier, les membres de Sprints, le groupe de punk de Dublin, ont pris la parole sur les réseaux sociaux après un concert au Belfast Ulster Sports Club. Lors de cette soirée, Karla Chubb, la chanteuse et leader du groupe, a été agressée sexuellement, pour la deuxième fois au cours de la tournée, ont regretté les membres du groupe. Ils ont déclaré : « Le fait que cela se soit produit deux fois est odieux, le fait que cela se produise encore est dégoûtant. Nous ne tolérerons pas cela et nous ne resterons pas silencieux à ce sujet ».
Ils ont affirmé que « les artistes féminines devraient pouvoir interagir avec leur public, quitter la scène ou se produire sans craindre d’être agressées, touchées, sifflées ou harcelées ». Ils ont ajouté que « le fait que cela soit encore le quotidien de la plupart des femmes est plus que répréhensible », que ce soit des musiciennes ou non.