The Good Son (1990)
Dans les années 1990, Nick Cave a parcouru le monde de Melbourne à Londres, en passant par Berlin pour finalement s’installer à São Paulo. Son album « The Good Son » marque un tournant dans sa carrière, où il abandonne les sonorités gothiques pour des compositions plus mélodiques et immédiates. Les chansons de l’album évoquent un vague désir pour quelque chose de perdu, un thème central qui traverse l’ensemble du disque.
Murder Ballads (1996)
Le titre de l’album, « Murder Ballads », annonce la couleur : des chansons sombres racontant des récits de meurtres sur fond de rock crépusculaire. Nick Cave se révèle comme un conteur hors pair, orchestrant un cabaret du bout de la nuit avec des duos marquants comme « Where the Wild Roses Grow » et « Henry Lee ». L’album se clôture avec une reprise de Bob Dylan, « Death Is Not the End », offrant une perspective élégiaque sur la vie.
Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus (2004)
Avec ce double album, Nick Cave confirme son génie artistique après des débuts mitigés dans les années 2000. Les morceaux endiablés d’Abattoir Blues se mêlent aux ballades langoureuses de The Lyre of Orpheus, offrant une expérience musicale riche et variée. L’album réunit les différentes facettes de l’artiste, rappelant à la fois Henry’s Dream et The Boatman’s Call.
Push the Sky Away (2012)
Avec le départ du guitariste Mick Harvey, beaucoup s’interrogeaient sur l’avenir des Bad Seeds. Cependant, la sortie de « Push the Sky Away » prouve que le groupe est plus fort que jamais. Enregistré dans les studios de La Fabrique, l’album propose un blues fantomatique et poisseux, marquant un retour aux racines des Mauvaises Graines. Les morceaux captivants comme « Jubilee Street » démontrent la maîtrise et l’évolution de Nick Cave en tant qu’artiste.
Ghosteen (2019)
« Ghosteen » représente le sommet de la discographie de Nick Cave, une œuvre sans équivalent où l’artiste se livre sur la perte de son fils. Les textes riches et profonds, accompagnés par la musique envoûtante de Warren Ellis, offrent une méditation poignante sur la douleur et la transcendance. L’album oscille entre le prosaïque et le mystique, offrant une expérience musicale bouleversante et fondamentale, à la hauteur des chefs-d’œuvre intemporels.