En octobre/novembre 1988, un interview de Nick Cave révèle sa perspective sur le rock et la jeunesse. Il remet en question l’idée que le rock ne peut être joué que par des jeunes, en citant des artistes comme Bob Dylan comme contre-exemple. Cave parle également de son départ de l’Australie pour Londres, expliquant que c’était motivé par une raison négative plutôt qu’une raison positive.
En avril/mai 1990, Cave parle de sa création d’un environnement fictif inspiré par le Sud de l’Amérique pour ses chansons et son roman. Il aborde également son séjour au Brésil pour enregistrer un album et rejette l’idée d’être un crooner comme Elvis Presley.
En mai 1992, Cave parle de sa vie à São Paulo, où il se sent libéré des pressions de l’industrie musicale européenne. Il explique qu’il a écrit et composé son album « Henry’s Dream » là-bas, soulignant que pour lui, la condition de musicien est parfois un privilège.
En juin 1994, Cave parle de son admiration pour des artistes tels qu’Elvis Presley et John Lee Hooker, soulignant leur importance pour lui. Il discute également de son évolution musicale depuis son temps avec The Birthday Party, mettant en avant son intérêt croissant pour les belles mélodies.
La fascination de Nick Cave pour Elvis Presley
Nick Cave, musicien et auteur-compositeur, partage sa passion pour Elvis Presley, en dehors de ses albums religieux, en particulier pour la période de son retour à Memphis à la fin des années 1960, marquée par des titres comme « Suspicious Mind » et « In the Ghetto ». Pour Nick Cave, Elvis était le roi incontesté, malgré ses arrangements discutables, ses tenues excentriques et son attitude parfois rustique, c’est sa voix qui le rendait unique. Bien que Elvis ne soit pas un auteur-compositeur, cela ne diminue en rien l’estime que Nick Cave lui porte, considérant qu’il fait partie des voix emblématiques de l’histoire de la musique.
Opinions sur Lou Reed et Joy Division
Nick Cave partage également son point de vue sur d’autres artistes. Il exprime son avis sur Lou Reed, notant qu’il n’a pas bien vieilli et critiquant sa réception d’une médaille des Arts et des Lettres. En ce qui concerne Joy Division, Nick Cave avoue apprécier la chanson « Love Will Tear Us Apart », mais reste réservé sur le reste de leur musique, la jugeant trop déprimante, mécanique et dépourvue de sens de l’humour.
Réflexions sur sa propre musique et carrière
Dans ses propres réflexions, Nick Cave parle de son succès avec le tube « Where the Wild Roses Grow » et de sa collaboration avec Kylie Minogue. Il aborde également son album « Murder Ballads », soulignant que malgré les thématiques sombres abordées, il ne s’agit pas d’une œuvre sadique mais plutôt d’une approche humoristique.
Il partage également sa vision du processus créatif, soulignant que l’inspiration n’est pas suffisante sans un travail acharné derrière. Nick Cave évoque son sentiment d’imposture et sa difficulté à se sentir ancré dans le monde qui l’entoure en tant qu’artiste.
Évolution de son style musical
Nick Cave parle également de l’évolution de sa musique, notamment avec l’album « Push the Sky Away », qui marque un tournant dans sa carrière. Il explique son désir de s’éloigner du rock traditionnel, se sentant prisonnier des structures conventionnelles de ce genre musical. Cette évolution lui a permis d’explorer de nouveaux horizons musicaux, libérés des contraintes habituelles.
Enfin, Nick Cave évoque sa relation avec son public, soulignant un changement dans son approche artistique, passant d’une confrontation à une collaboration. Il décrit ses concerts comme des expériences collectives, où le public fait partie intégrante du processus créatif.
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