Régime dictatorial en Tchétchénie restreint la musique à un tempo spécifique
Le gouvernement dictatorial dirigé par Ramzan Kadyrov en Tchétchénie a récemment pris une décision controversée en limitant toutes les compositions musicales à un tempo compris entre 80 et 116 battements par minute. Cette mesure draconienne vise à contrôler la musique et la danse dans le pays, imposant un rythme spécifique aux artistes locaux.
Des genres musicaux tels que le R&B, la jersey drill et la jungle, avec des tempos plus lents ou plus rapides que la plage autorisée, sont désormais considérés comme indésirables en Tchétchénie. Les artistes locaux ont jusqu’au 1er juin pour ajuster leurs compositions musicales et chorégraphies afin de se conformer aux nouvelles restrictions, sous peine de voir leurs œuvres interdites en public.
Implications sur la liberté artistique
Cette décision du gouvernement tchétchène vise à contrôler la production musicale et à promouvoir un rythme musical spécifique qui correspond à la « mentalité et au rythme musical tchétchènes ». Cela soulève des préoccupations quant à la liberté artistique et à l’expression culturelle dans le pays, car les artistes se voient imposer des limites strictes sur leur créativité.
Les restrictions musicales s’ajoutent aux nombreuses critiques adressées au régime de Kadyrov pour ses violations des droits humains, notamment les persécutions contre les personnes LGBT+. Amnesty International, l’ONU et d’autres organisations ont condamné les actes de cruauté commis en Tchétchénie et ont appelé à des enquêtes sur les abus persistants.
Malgré les pressions internationales, le régime autoritaire de Kadyrov continue d’exercer un contrôle strict sur la vie culturelle et politique en Tchétchénie, mettant en péril la diversité et la liberté d’expression dans le pays.