Le gouvernement américain répond aux accusations de racisme de Diddy alors qu’il tente de faire annuler les charges retenues contre lui
À l’approche de sa date d’audience, Sean « Diddy » Combs et son équipe juridique espèrent voir les charges retenues contre lui annulées sous prétexte que la loi elle-même est « raciste ». Maintenant, le gouvernement fédéral a répondu, affirmant que la race n’a absolument joué aucun rôle dans les accusations contenues dans l’acte d’accusation.
Déposés le mardi 4 mars, les documents déposés par le gouvernement ont qualifié les affirmations de Combs de « scandaleuses et illogiques ». Ils ajoutent que « la race n’a joué aucun rôle dans la décision de rechercher les accusations contenues dans l’acte d’accusation, qui découlaient plutôt des décennies de conduite criminelle du défendeur. »
Les arguments de Combs
Le mouvement de Combs a été déposé le mois dernier, se concentrant spécifiquement sur l’accusation de transport aux fins de prostitution, l’une des trois accusations de l’acte d’accusation, aux côtés de la traite des personnes et du racket. Son équipe juridique affirme qu’il n’y a jamais eu de poursuites similaires en vertu de la loi Mann, et qu’aucune personne blanche n’a jamais été ciblée par la loi. La loi Mann, en vigueur depuis plus de cent ans, visait à interdire le transport de femmes à des fins sexuelles.
Combs est présenté comme une victime du racisme selon le dépôt de son équipe. « M. Combs a été ciblé parce qu’il est un homme noir puissant, et il est poursuivi pour une conduite qui reste généralement impunie. » Il réaffirme également que toute activité sexuelle entre Combs et d’autres personnes était consensuelle. De plus, il affirme que les procureurs fédéraux ont divulgué des informations sur l’affaire aux médias avant le procès prévu pour commencer le 5 mai.
Les dénégations du gouvernement
Le gouvernement a nié avant le dépôt de leurs allégations qu’ils ont discriminé le magnat des médias en fonction de sa race. Un procureur a qualifié des accusations similaires formulées par l’équipe de Diddy lors d’une audience préalable au procès en octobre de « sans fondement », et a déclaré qu’elles représentaient un « risque sérieux » pour la conduite d’un procès équitable.
En fin de compte, la bataille juridique entre Diddy et le gouvernement américain continue de faire rage, avec des allégations de racisme et de partialité qui continuent de faire surface. La décision finale ne sera pas prise avant l’audience, laissant planer le doute sur l’issue de cette affaire très médiatisée.