Dix jours après le décès du metteur en son et musicien, Shellac sort un nouvel album intitulé « All That Trains », qui se révèle être vigoureux, énervé et loin d’être testamentaire.
**Un retour sans compromis**
Lou Reed avait un jour déclaré que « On ne peut pas battre deux guitares, une basse et une batterie », une vision que Shellac partage sûrement. Le trio, emmené par Steve Albini, a marqué l’histoire avec son rock minimaliste et incisif, sans avoir besoin de deux guitares. Malgré le décès d’Albini le 7 mai dernier, le groupe n’a pas dévié de ses plans de sortie pour « To All Trains », prévu pour le 17 mai.
**Pas de testament**
Malgré les attentes et spéculations, ce nouvel album de Shellac ne se révèle pas être un testament ou une réflexion sur la mort. Les 10 nouvelles chansons de l’album restent fidèles à l’énergie électrique et teigneuse du groupe, avec des riffs tranchants et des paroles incisives. L’album, qui dure moins d’une demi-heure, témoigne de la constance et de la passion de Shellac pour un punk rock brut et sans artifice.
**Une dernière alchimie**
« All That Trains » reflète une dernière fois l’alchimie du groupe, avec Albini et ses compères livrant des morceaux bruts et directs, propulsés par une rythmique puissante. L’album est un témoignage de l’authenticité et de la fougue de Shellac, motivé avant tout par le plaisir de jouer.
**Conclusion**
« All That Trains » de Shellac est un retour en force qui ne déçoit pas, offrant aux fans un dernier aperçu de l’essence même du groupe. Sorti le 17 mai, l’album est un hommage à la carrière de 30 ans de Shellac, marquée par une passion intarissable pour le rock brut et sans compromis.