La vidéo de « Woman’s World » de Katy Perry, publiée le vendredi 12 juillet, a suscité de vives critiques de la part des haters et de la presse anglo-saxonne. Le clip et la chanson se veulent féministes mais tombent dans les clichés sexistes, sans parvenir à convaincre qu’il s’agit d’une parodie.
Dans la vidéo, Katy Perry chante « It’s a woman’s world and you’re lucky to be living in it » tout en mimant des comportements virils avec ses danseuses. Elles boivent du whisky au goulot et urinent sans les mains, tandis que la chanteuse arbore un foulard rouge à pois, rappelant Rosie la Riveteuse, symbole des luttes féministes.
Malgré les tentatives de parodie évidentes, du dégoût de Katy Perry en buvant du whisky aux attitudes exagérées de ses danseuses, il est difficile de déterminer qui ou quoi la chanteuse cherche vraiment à parodier. Les mises en scène grotesques semblent critiquer à la fois la masculinité et la sexualisation excessive des femmes.
Katy Perry a tenté d’anticiper les réactions négatives en postant une vidéo sur Instagram expliquant que la démarche était sarcastique. Cependant, certains ont critiqué le fait que la vidéo semble jouer sur le regard masculin tout en prétendant s’en moquer. L’article parle d’une vidéo de Katy Perry qui soulève des questions sur les clichés de genre et l’essentialisme. Dans la vidéo, Katy Perry se présente d’abord comme une super-héroïne aux jambes de titane, mais ensuite elle se retrouve à déambuler en bikini sexy, se mettant une pompe à essence dans les fesses et se maquillant maladroitement à bord d’un monster truck. Cette transition soulève des questions sur la façon dont les stéréotypes de la féminité sont intégrés à sa « vraie nature ».
Le texte suggère que la vidéo pourrait être interprétée comme du « slut shaming » et de l’essentialisme, en montrant une certaine confusion quant au message véhiculé. La fin de la vidéo montre Katy Perry dérobant le matériel d’une militante féministe noire des réseaux sociaux, avant de s’envoler en hélicoptère, renforçant l’idée de sa propre puissance. Cela soulève des questions sur la sororité et l’autodérision présentes dans la vidéo.
De plus, le single a été produit par Dr Luke, un producteur avec qui Katy Perry collabore depuis longtemps, mais qui a été accusé de viol et d’agression sexuelle par Kesha en 2014. Cette collaboration soulève des questions sur les valeurs véhiculées par la chanson et le message qu’elle transmet.