Lorsque l’extrême droite s’approprie la musique d’un artiste, celui-ci ne tarde généralement pas à riposter. Aux États-Unis, Donald Trump utilise les morceaux de musicien·nes hostiles à sa politique sans leur accord, ce qui entraîne une série d’objections et de plaintes depuis 2015.
En 2020, Trump utilise « Electric Avenue » d’Eddy Grant dans une vidéo de campagne, suscitant une plainte de l’artiste. De même, Jack White des White Stripes réagit vivement à l’utilisation de « Seven Nation Army » par Trump, entraînant la suppression de la vidéo. Beyoncé et Céline Dion ont également exprimé leur mécontentement face à l’utilisation non autorisée de leurs chansons par Trump.
La famille de Sinéad O’Connor et les Foo Fighters ont également réagi à l’utilisation de leur musique par Trump, exigeant que cela cesse immédiatement. De même, Johnny Marr des Smiths a demandé l’arrêt de l’utilisation de leur chanson par les partisans de Trump.
En somme, de nombreux artistes ont riposté contre Donald Trump pour avoir utilisé leur musique sans autorisation, démontrant ainsi leur opposition à sa politique.
ABBA
ABBA, célèbre pour des tubes tels que Dancing Queen, The Winner Takes it All, Money, Money, Money, a récemment été au cœur d’une polémique. En effet, lors d’un rassemblement politique organisé par le camp Trump au Minnesota, des titres du groupe ont été diffusés sans l’autorisation des artistes. Universal Music, le label d’ABBA, a réagi vigoureusement en demandant le retrait immédiat des images de l’événement. Un porte-parole du groupe a également exigé que les vidéos utilisant la musique d’ABBA lors d’événements organisés par Trump soient supprimées.
Village People
Le groupe Village People a également été confronté à l’utilisation non autorisée de sa musique par Donald Trump et son équipe. Après la diffusion de morceaux comme YMCA et Macho Man lors de meetings républicains, les membres du groupe ont envoyé une lettre de cessation et d’abstention à Trump. Victor Willis, membre fondateur des Village People, a dénoncé une performance non autorisée et a souligné que de nombreux fans pensaient à tort que le groupe avait réellement joué avec Trump.
Neil Young
Neil Young a été confronté à l’utilisation non autorisée de sa chanson Rockin’ in the Free World par Donald Trump lors de sa campagne présidentielle. Malgré les avertissements du musicien, Trump a continué à utiliser sa musique, ce qui a conduit Neil Young à intenter une action en justice. L’artiste a déclaré ne pas pouvoir permettre que sa musique soit associée à une campagne d’ignorance et de haine, affirmant son refus catégorique.
The Rolling Stones
Les Rolling Stones ont également été confrontés à l’utilisation non autorisée de leur musique par Donald Trump. Lors d’un rassemblement à Tulsa, Trump a diffusé You Can’t Always Get What You Want, ce qui a conduit le BMI à avertir que toute utilisation non autorisée des chansons du groupe serait une violation de leur accord de licence. Le BMI a menacé de poursuivre Trump en justice s’il persistait dans cette pratique.
Pharrell Williams
Après une attaque terroriste à Pittsburgh, Trump a diffusé la chanson Happy de Pharrell Williams lors d’un meeting. L’artiste a immédiatement réagi en envoyant une lettre à Trump, l’informant que l’utilisation de sa chanson dans ce contexte n’était pas autorisée. Des poursuites judiciaires ont été envisagées si Trump continuait à diffuser la chanson.
R.E.M
Lors d’un rassemblement en 2015, Trump a diffusé It’s the End of the World as We Know It de R.E.M., ce qui a provoqué la colère du chanteur Michael Stipe. Celui-ci a vivement critiqué Trump en lui demandant de ne pas utiliser leur musique pour sa campagne électorale. Une réaction forte qui souligne le refus des artistes de voir leur musique associée à des idées qu’ils désapprouvent.
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