Dernière nuit avec Steve Albini: une expérience unique à ne

Dernière nuit avec Steve Albini: une expérience unique à ne pas manquer

Le musicien Steve Albini, membre des groupes Big Black et Shellac, et producteur d’albums cultes pour des artistes comme les Pixies, PJ Harvey et Nirvana, est décédé le 7 mai dernier à l’âge de 61 ans. Sa mort a été causée par une crise cardiaque survenue dans son studio d’enregistrement à Chicago, Electrical Audio.

Steve Albini était connu pour son approche brute et abrasive de la musique, caractérisée par des guitares hurlantes et des paroles provocantes. Il a laissé derrière lui un héritage musical important, ayant produit des albums marquants pour de nombreux artistes.

Sa carrière musicale a débuté avec le groupe Big Black, dont il était le fondateur. Il a ensuite formé le groupe Rapeman et a poursuivi avec Shellac. Sa musique était caractérisée par un son industriel et puissant, reflétant son attitude punk rebelle.

En plus de sa carrière musicale, Steve Albini était également connu pour ses écrits dans des fanzines punk-rock, exprimant ses opinions de manière franche et provocatrice. Malgré son image de type ronchon, il était reconnu pour son intelligence et sa passion pour la musique.

Sa disparition a laissé un vide dans l’industrie musicale, mais son influence perdurera à travers les nombreux artistes qu’il a influencés et les albums emblématiques qu’il a produits au cours de sa carrière. Steve Albini restera dans les mémoires comme une figure emblématique de la musique alternative. **La passion pure de Steve Albini**

Ce n’était pas du sectarisme, mais de la passion pure ! Une envie d’en découdre qui aura été le moteur de son indépendance absolue et une façon de créer de l’exaltation. Ruban Nielson, éminence grise du groupe Unknown Mortal Orchestra, l’a bien compris : « Merci Steve Albini. Navré d’avoir grandi en aimant aussi Steely Dan. »

**Le dernier modèle de la culture indie mondiale**

Le pote Albini était peut-être le dernier role model de la culture indie globale, celui qui me donnerait presque envie de monter un groupe, même à ça de la quarantaine. Last Man Standing, comme dirait Bruce Springsteen. « On s’efforce juste d’être dans un processus confortable pour nous et de garder autant que possible les choses sous notre contrôle. Le label à qui nous avons affaire est le même depuis le début. On appelle le même type depuis trente ans et c’est ce même type qui nous répond », confiait Albini à The Wire, dans ce qui pourrait bien être sa toute dernière interview.

**Les collaborations marquantes de Steve Albini**

Je lance Yanqui U.X.O. (2002) de Godspeed You! Black Emperor, cet aperçu grandiose de l’apocalypse mis en son par Steve, puis Rid of Me (1993), l’album qu’il a enregistré avec PJ Harvey.

« Yeah, you’re not rid of me
Yeah, you’re not rid of me
I’ll make you lick my injuries
I’m gonna twist your head off, see. »

Ça, Steve Albini nous l’a bien tordue, la tête.

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