Un conflit juridique majeur entre Fred Durst, le leader de Limp Bizkit, et Universal Music se profile, avec des millions de dollars de redevances impayées en jeu.
Universal Music Group (UMG) conteste vigoureusement la plainte déposée par Limp Bizkit, Durst et Flawless Records, déclarant que celle-ci est basée sur une fausse prémisse.
La plainte initiale alléguait que les plaignants n’avaient pas reçu des millions de dollars de redevances dues de la part du label majeur. UMG aurait, selon la plainte, utilisé des coûts non justifiés pour rendre les comptes pertinents non recouvrables.
Malgré avoir finalement reçu des millions de dollars de paiements dans le cadre des accords en question impliquant non seulement Limp Bizkit, mais aussi une coentreprise Interscope-Flawless, les plaignants demandent la résiliation des contrats.
UMG a répondu à ces allégations de manière détaillée, affirmant qu’il n’a pas dissimulé les redevances dues grâce à son logiciel de paiement.
En fait, UMG fait référence à des conversations présumées en janvier 2023 entre un exécutif des redevances et le manager d’affaires des plaignants à l’époque, bien avant les prétendus manquements d’avril 2024 mentionnés par les plaignants.
UMG affirme qu’il a informé le manager d’affaires de la nécessité de mettre en place un profil de fournisseur pour Limp Bizkit dès janvier 2023, contredisant ainsi la version des plaignants selon laquelle ils n’auraient été informés des redevances manquantes qu’en avril 2024.
Les prochaines étapes de cette bataille juridique semblent se diriger vers une audience de rejet en janvier, où les plaignants auront l’occasion de répondre à la contre-attaque d’UMG.