Toomaj Salehi, un rappeur iranien, a récemment été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire d’Ispahan, malgré avoir été libéré sous caution en novembre dernier. Son soutien au mouvement contestataire iranien lui a valu d’être emprisonné en 2023, avant d’être libéré par une décision de la Cour suprême. Cependant, cette décision a été annulée et Toomaj Salehi a été condamné à mort pour « corruption sur Terre ».
Soutien et manifestations
Suite à cette condamnation, un mouvement de soutien s’est organisé sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SaveToomaj. À Paris, une manifestation a eu lieu pour demander l’arrêt des exécutions en Iran, rassemblant plus de 500 personnes. Le cas de Toomaj Salehi n’est pas isolé, puisqu’un autre rappeur, Saman Yasin, a également été condamné à mort avant que sa peine ne soit finalement réduite à cinq ans de prison.
Situation en Iran
Selon Amnesty International, 853 Iraniens ont été exécutés en 2023, marquant une hausse de près de 50% par rapport à l’année précédente. Ces chiffres alarmants soulignent la répression croissante exercée par le régime en place contre les voix dissidentes. Le cas de Toomaj Salehi et d’autres artistes condamnés met en lumière la situation précaire des droits de l’homme en Iran.