Le géant de la radio Cumulus Media est sur le point d’être radié du NASDAQ
Le groupe de diffusion radio renommé Cumulus Media est sur le point d’être radié du NASDAQ Global Market après avoir reçu une notification de non-conformité avec les règles de cotation de la bourse. Avec des revenus annuels de 827 millions de dollars, l’entreprise opère avec un fardeau de dette significatif de 797 millions de dollars. Selon les données, elle a rapidement épuisé ses liquidités. Cumulus a choisi de ne pas faire appel de la décision, et la radiation prend effet dès le début des activités le 2 mai 2025.
Un déclin rapide et une situation financière précaire
La notification reçue par Cumulus Media lundi citait l’incapacité de l’entreprise à respecter les exigences minimales de prix de l’offre et de valorisation du marché. Son cours de bourse a chuté de 90% au cours de l’année écoulée, avec des actions qui ont régulièrement baissé en dessous de 1 dollar, se négociant actuellement à 0,27 dollar.
Une transition vers le marché OTCQB
Cependant, Cumulus Media a déjà assuré sa présence sur le marché OTCQB, exploité par OTC Markets Group, pour garantir une négociation fluide de ses actions ordinaires de catégorie A. Les actions se négocieront sous le même symbole, CMLS, à partir du 2 mai.
Des défis financiers et une concurrence accrue
Le passage de l’entreprise du NASDAQ n’a pas d’incidence directe sur ses activités commerciales, mais la PDG Mary G. Berner a déjà signalé une baisse des revenus et un marché publicitaire instable. Les actions radio telles que Cumulus font face à un déclin significatif, principalement en raison d’une diminution de l’audience de la radio traditionnelle et des revenus publicitaires.
Cumulus Media a enregistré une perte nette de 283,3 millions de dollars en 2024, plus du double de sa perte de 2023, due à des vents contraires dans l’industrie et à des défis propres à l’entreprise. Par conséquent, Cumulus a réduit de manière agressive ses coûts, notamment par des licenciements et des renégociations de contrats.
Les revenus de la radio hertzienne continuent de décliner et devraient maintenir une trajectoire à la baisse, tandis que la croissance des revenus numériques n’a pas pu compenser pleinement les pertes. Les facteurs contributifs incluent le retrait des radios AM/FM des véhicules plus récents et une concurrence accrue des services de streaming et des podcasts.