Nick Cave : le songwriting, un métier difficile

Nick Cave : le songwriting, un métier difficile

Reykjavík, mercredi 3 juillet 2024. Il est 22h35 et le soleil brille encore à l’horizon, ne descendant pas plus bas. En Islande, à cette période de l’année, il fait jour même en pleine nuit en raison du phénomène appelé « jour polaire », lié à l’inclinaison de l’axe de la Terre sur le plan de son orbite.

Une foule joyeuse se disperse calmement sur le parvis du centre des congrès Harpa, une imposante bâtisse futuriste surplombant le port de la ville. Nous venons d’assister à un concert mémorable de Nick Cave. L’affiche annonçait une performance « solo », mais l’Australien, au piano à queue, était accompagné par Colin Greenwood, membre fondateur de Radiohead, à la basse, lors de ses trois soirées de résidence à Reykjavík.

Depuis plusieurs mois, le duo parcourt les salles du monde entier pour revisiter l’œuvre du Bad Seed, incluant des chansons de ses débuts avec The Boys Next Door jusqu’à Grinderman. Nick Cave a interprété des titres des Bad Seeds ainsi qu’une reprise de T. Rex, « Cosmic Dancer », et a réservé des moments spéciaux au public, comme pour la chanson « Balcony Man ».

En déambulant dans les rues désertes de Reykjavík après le concert, l’atmosphère nordique sous le soleil de minuit rappelle le nom du groupe, Nick Cave and the Bad Seeds, qui résonne si bien en anglais. Le lendemain matin, Nick Cave, dans un hôtel chic, évoque le concert et partage des anecdotes sur la scène musicale.

Le musicien aborde des sujets personnels et artistiques, évoquant son processus de création, sa relation avec les Bad Seeds, et l’importance de la musique live. Il souligne la valeur de l’expérience de transcendance offerte par les concerts et exprime ses inquiétudes quant à l’impact de l’intelligence artificielle sur la musique et le songwriting.

Nick Cave partage également son point de vue sur la création artistique, la politique, et l’importance de la joie dans sa musique. Il évoque son dernier album, « Wild God », comme une extension de son précédent opus, « Ghosteen », et partage des réflexions sur l’évolution de son style musical et de ses thématiques.

En conclusion, l’article met en lumière la profondeur artistique et la vision unique de Nick Cave, qui continue d’explorer de nouveaux horizons musicaux tout en restant fidèle à son essence créative. Son prochain album, « Wild God », est attendu avec impatience, et il se produira en concert à l’Accor Arena de Paris le 17 novembre.

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